![]() *Ce prochain "post" sera en français car le sujet est celui de nos petits bonhommes favoris de notre enfance qui passaient à la télévision. Je suis navrée pour vous, chers lecteurs, car je m'exprime beaucoup mieux en anglais qu'en français et quant à moi, la grammaire est compliquée pour rien en français!* Nous finissions de souper sur notre belle terrasse hier ayant une vue assez spectaculaire sur la ville de Montréal et, en échangeant des textos avec une copine, j'ai demandé à mon ami Julian de me prendre en photo avec la ville en arrière-plan pour l'envoyer par texto. En faisant les ajustements à une des photos qu'il avait prise, j'ai soudainement remarqué une ressemblance avec ma pose et celle du petit castor, oui oui!, Le dessin animé du petit castor jaune que je regardais très souvent lorsque j'étais petite et quand je passais plusieurs semaines d'été chez ma grand-mère. J'ai soudainement été envahie par la petite musique des génériques du petit castor - non, pas celle du début qui est super entraînante et joviale, mais celle qui jouait à la fin et que personne n'écoutait car soit on change de poste ou on se met à faire d'autre choses quand une émission se termine. Moi, de mon côté, j'étais toujours captivée par cette partie car je voyais le côté plus triste et réel du petit castor qui était l'héro de chaque épisode mais qui semblait parfois s'ennuyer de sa maman. Je me souviens de vouloir à tout prix voir le petit castor et sa maman enfin réunis. Si on écoutait l'émission jusqu'à la fin, on pouvait voir une image très brièvement du petit castor qui voit sa maman dans le ciel. Je trouvais la chose très nostalgique et intriguante. Je me demandais toujours qu'est-ce qui s'était passé avec la maman du petit castor? La petite chanson toute triste et sans parole semblait être parfaite pour le sentiment que pouvait éprouvé ce fameux petit castor, loin du confort de sa mère et bien sûr, comme bien plusieurs autres morceau, cette petite musique m'a marqué à jamais (l'oreille absolue, on ne s'en sort pas facilement!). C'est pour cette raison qu'en voyant la photo, elle me faisait drôlement penser au petit castor et sa maman. Soudainement, comme si quelqu'un avait pousser le bouton "play", la chanson tristounette du petit castor s'est mise à jouer dans ma tête et je me suis retrouvée sans défense face à des émotions plus fortes que je ne pouvais m'imaginer. J'e n'ai pu m'empêcher de verser quelque larmes en pensant à ma belle mère qui avait tant apprécié la vue du centre-ville lors de ses visites. Évidemment, la musique pour moi peut-être une force ou une faiblesse car elle à le pouvoir de me faire ressentir beaucoup de choses, de me ramener dans le passé et d'exprimer les émotions qui m'habitent bien sûr. en pensant au petit castor, j'ai pensé aussi à d'autre dessins animés que j'écoutais lors de mon enfance et j'ai remarqué un détail tragique que plusieurs de ces héros partageaient: soit ils sont orphelins ou alors, leur maman est décédée. Les personnagesEffectivement, si je pense à plusieurs des émissions populaires, les orphelins sont très nombreux: Petite oui mais espiègle, Maya l'abeille était orpheline, Hutchi un prince abeille orphelin qui a été séparé de sa mère lorsque leur ruche a été détruite par des guêpes. Rémi, qui a été séparé de sa famille adoptive et qui a été vendu à une troupe ambulante de comédiens. Candy fut déposée à l'orphelina lorqu'elle était bébé. Belle et Sébastien explorent les montagnes en aidant les gens sans parents. Estéban, Zia et Tao, les fameux maîtres des cités d'or sont pas mal orphelins eux aussi et je suis certaine qu'il y en a d'autres... Les vraies valeursPourquoi ce thème de pitié était-il si populaire dans les années 1980s? Les écrivains voulaient-il vraiment nous faire pleurer? Quelles leçons devions-nous apprendre de ses petites créatures? Peut-être qu'ils essayaient de nous faire comprendre l'importance d'avoir de bonnes et simples valeurs dans la vie, comme l'affection d'une maman qui nous touche le visage, un souvenir qui hantait Hutchi voulant tant retrouver sa maman et qui, malgré la cruauté de la nature, ne cessait jamais de la chercher. Et que dire des précieux conseils que papa castor donnait à son fils lors des moments difficiles? Ou les amitiés inébranlables comme celle d'Estéban, Zia et Tao qui s'accompagnaient et s'encourageaient les uns les autres sans abandonner dans toutes leurs aventures. La débrouillardise et les habiletés musicales que Rémi avait développées malgré toutes ses péripéties est touchante ainsi que la gentillesse que Sébastien démontrait auprès de son chien et le côté coquin et aventurier de Maya. Tous ces jeunes personnages avaient vécu une séparation importante, celle de la perte d'un ou des parent(s) et malgré le drame, le traumatisme et le chagrin, ils ont continué leur chemin et souvent avec le sourire. "Ce ne sont que des dessins animés" je vous entend penser...mais il est tout de même inspirant de voir ces personnages progresser et continuer de faire face à d'autres difficultés et de savoir qu'ils s'en sont bien sorti. Personnellement, une leçon que j'ai retirée de ces petits bonhommes, à part la super musique, est bien sûr la résilience de ces personnages. Leur force à faire face à un monde sans pitié et leur ouverture à apprendre de chaque situation difficile qu'ils ont connues et surtout leur optimisme...ils regardaient toujours les choses du bon côté. C'est effectivement une qualité que je remarque aussi chez les adultes qui ont perdu un être cher à un jeune âge ou un âge critique. Pas tous, mais la plupart de ceux que je connais sont très tolérants au stress et ne s'en font plus avec les petites bêtises de tous les jours. Bien sûr, ils sont humains comme nous tous, mais ils ont en général beaucoup plus de recul dans l'analyse d'une problématique quelconque et trouvent rapidement les solutions. Ne sachant pas comment chaque histoire s'est terminée et voulant un peu de bonheur pour ces héros voici ma tentative de réunir chaque personnage avec leur être cher: D'ailleurs, une personne que je connais très bien et qui me fait penser au petit castor qui travaille très fort est nul autre que Philippe, mon fiancé. Bien entouré de sa très chère Lili et de tout ces amis, c'est le plus petit mais le plus fort!
Bee xx
Emilia lemme
7/7/2014 11:39:12 pm
Ouf...c'est triste! Je comprends maintenant d'où vient l'expression ça ffait pitié!!! Mais pourquoi placer les enfants dans cette situation...il me semble que ça doit marquer????
Bee
9/7/2014 03:22:42 am
Effectivement, ce fut marquant pour moi ;) mais en même temps, ça m'a permis d'apprécier mes parents à un jeune âge! xxx Comments are closed.
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AuthorMy name is Ivana. I love photography and meeting people. I hold a Master's in counselling psychology and work as a career consultant. Music is my fuel and an important source of energy in my life. I drive my vespa around the city and I love what I do! :) About this blog: me on my artistic soap box! My first novel!![]() Sign up to get notified with my blog updates!
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